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Sur les 27 lettres d'intentions initialement reçues, 5 consortia et 9 projets exploratoires vont démarrer dès cette fin d'année pour une durée de 18 mois à 2 ans.

Les effets de l’agriculture biologique (AB) sur la biodiversité et les fonctions qu'elle supporte restent mal connus. Il existe une forte variabilité des performances écologiques, agronomiques et économiques de l’AB et peu d’études ont quantifié les synergies et les antagonismes entre ces performances. Ce consortium cherchait à éprouver, sur des données collectées à l’échelle nationale, un cadre d’analyse des effets d’une expansion spatiale de l’AB sur différentes composantes de la biodiversité et des services rendus pour évaluer les relations entre performances écologiques, économiques et agronomiques de l’AB.

CONSORTIA TRANS-BIO-CONNECT (2020-2022) <br> Le modèle actuel de transformation permet de répondre partiellement à la demande croissante des consommateurs en produits Bio. Il a été conçu en imposant une réduction de la variabilité des matières premières agricoles qui ne répond pas aux spécificités de l’AB et aux « notions » de biodiversité, de saisonnalité, de naturalité et de respect du produit dans sa globalité qui lui sont associées.

CONSORTIA PLANHEALTH (2021-2022) La gestion de la santé globale des productions et des sols est une préoccupation majeure en agriculture biologique (AB). Les contraintes de gestion de la santé des plantes et des animaux sont très similaires mais également interdépendantes et en lien étroit avec la santé des sols. Or, les leviers biotechniques de gestion de la santé sont généralement développés pour une production donnée et les ponts entre santé du sol, santé végétale et animale sont rarement considérés.

Alors que la demande de produits bio s'accroit, la production porcine européenne sous cahier des charges AB se développe peu comparativement à d'autres filières animales ou végétales. Le consortia explore l’hypothèse selon laquelle l’élevage de porc pourrait contribuer au développement de l’agriculture biologique, en favorisant l’optimisation des processus et le bouclage des cycles à différents niveaux d’organisation, de l’animal au territoire. Par exemple, le porc, en tant qu'omnivore, est capable de valoriser des co-produits qui ne peuvent pas l'être par d'autres usages et ses rejets ont des qualités fertilisantes intéressantes pour les sols et les productions végétales. Les freins au développement de l’élevage porcin sont bien identifiés. Par contre, l’articulation entre les niveaux d’organisation nécessite d'être approfondie.

METABIO a organisé avec l’ITAB un webinaire pour présenter la dynamique du métaprogramme et échanger avec les partenaires sur les enjeux de recherche pour le développement de l’AB dans les territoires et la structuration des filières. Retrouvez ici quelques moments de cette rencontre.