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Gestion des ressources

Gestion des ressources

Dans ce dossier

réunion chercheurs et agriculteurs dans un champ

L’hypothèse d’un développement massif de l’AB renouvelle les enjeux concernant les variétés, semences et plants et questionne les recherches pluridisciplinaires et participatives sur de nouveaux fronts de science.

Le développement de l’AB se confronte, à long terme, à la disponibilité en nutriments, plus particulièrement en azote (N), qui s’avère limitante pour la productivité agricole. Les effluents et déchets organiques jouent un rôle essentiel en particulier grâce à leur capacité à boucler les cycles et à améliorer la circularité des nutriments.

Composition de photos avec des végétaux et des animaux

L’AB est contrainte par la disponibilité limitée des ressources de nutriments indispensables à la croissance des plantes.

Abeille

Le projet Bee For Bio visait à identifier la diversité des pratiques de sélection génétique en apiculture AB et hors AB (choix et gestion des ressources génétiques apiaires, diversité des pratiques individuelles, schémas collectifs de sélection).

Ruminants et fourrage

Dans un contexte d’augmentation de la population mondiale, de fortes incertitudes climatiques et de déclin de la biodiversité, il est urgent de repenser les ressources alimentaires pour les animaux dans les élevages de ruminants.

Photo plante

L’expansion de l’agriculture biologique (AB) est susceptible d’être confrontée à un manque important de ressources azotées fertilisantes des cultures. Une augmentation des surfaces en légumineuses pourrait fournir cet azote manquant. Cependant, un développement des cultures légumineuses n’est envisageable que si celles-ci peuvent trouver des débouchés sur les marchés.

Origami

Alors que la demande de produits bio s'accroit, la production porcine européenne sous cahier des charges AB se développe peu comparativement à d'autres filières animales ou végétales. Le consortia explore l’hypothèse selon laquelle l’élevage de porc pourrait contribuer au développement de l’agriculture biologique, en favorisant l’optimisation des processus et le bouclage des cycles à différents niveaux d’organisation, de l’animal au territoire. Par exemple, le porc, en tant qu'omnivore, est capable de valoriser des co-produits qui ne peuvent pas l'être par d'autres usages et ses rejets ont des qualités fertilisantes intéressantes pour les sols et les productions végétales. Les freins au développement de l’élevage porcin sont bien identifiés. Par contre, l’articulation entre les niveaux d’organisation nécessite d'être approfondie.

Dans le cadre du consortium INCUBIOBREEDING, les porteurs ont organisé des résidences inter-trans-disciplinaires.

Les jardins collectifs se sont fortement développés ces dernières années. Ils suscitent un engouement au niveau national et mondial, notamment pour répondre à la demande d’une meilleure alimentation et qualité de vie. En reconnectant les différents acteurs et en promouvant des pratiques agricoles durables, les jardins partagés peuvent jouer un rôle pour accompagner le changement d’échelle de l’AB.

Le cahier des charges AB interdit les traitements à base d’hormones ou substances analogues en vue de maîtriser la reproduction. Toutefois, l’insémination animale est autorisée, bien que peu répandue pour les ovins et caprins en AB. Pourtant l’insémination artificielle donne la possibilité aux éleveurs en AB d’utiliser du matériel génétique issu des programmes de sélection (achat de béliers et boucs issus d’insémination artificielle, voire de contribuer directement à ces programmes.

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