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Conception de systèmes multi-performants

Conception de systèmes multi-performants

Dans ce dossier

photo mouton

La gestion de la santé des productions et des sols est une question centrale pour le changement d’échelle de l’AB. L’originalité du consortium est le rapprochement inédit de communautés disciplinaires travaillant sur la gestion intégrée de la santé végétale et animale pour explorer les interfaces entre ces deux règnes, ainsi que le lien à la santé du sol, et favoriser l’émergence de fronts de sciences.

INDIABIO

Depuis près d’une décennie, à rebours du modèle conventionnel dominant issu de la révolution verte, deux États de l’Inde ont engagé une profonde mutation de leur agriculture : le Sikkim a été entièrement converti à l’AB en 2015 et en Andhra Pradesh, le mouvement agroécologique du Natural Farming revendique 850 000 agriculteurs (en 2023).

Photo cochettes élevage bio

L’étalement des chaleurs et des mises bas en élevage porcin biologique complique la gestion des animaux, augmente la charge de travail, diminue les performances de l’élevage et impacte l’homogénéité des âges et poids de sevrage des porcelets. Développer des alternatives aux hormones de synthèse, interdites en AB, permettrait de synchroniser les cycles des femelles et faciliter la conduite en bandes.

Paysage d'italie

Les effets de l’agriculture biologique (AB) sur la biodiversité et les fonctions qu'elle supporte restent mal connus. Il existe une forte variabilité des performances écologiques, agronomiques et économiques de l’AB et peu d’études ont quantifié les synergies et les antagonismes entre ces performances. Ce consortium cherchait à éprouver, sur des données collectées à l’échelle nationale, un cadre d’analyse des effets d’une expansion spatiale de l’AB sur différentes composantes de la biodiversité et des services rendus pour évaluer les relations entre performances écologiques, économiques et agronomiques de l’AB.

Un lapin qui mange une pomme

Ce projet transdisciplinaire analyse la faisabilité et la plus-value de l’association arboriculture-élevage de lapins en agriculture biologique (AB).

Des boeufs Moka dans une bananeraie

Alors que certaines productions végétales bio sont en pleine expansion, les productions animales bio peinent à se développer dans les Départements et Régions d’Outre-Mer (DROM). L’objectif du projet est d’identifier les voies de développement possibles de l’élevage biologique dans les DROM.

La Guadeloupe est la région de France avec le plus grand nombre de conversions entre 2020 et 2021. L’élevage bio peine néanmoins à se développer (seulement 11% des fermes en AB possèdent des animaux) et à répondre à la demande croissante des consommateurs pour des produits locaux, sains, accesssibles, etc.

Dans le monde agricole, la recherche de solutions complémentaires et/ou alternatives naturelles aux intrants de synthèse pour gérer la santé des plantes et des animaux se développe, en même temps qu’une approche plus précoce et plus globale des santés. Cette démarche est particulièrement en adéquation avec le cahier des charges de l’AB, dans lequel, les principes de base privilégient des approches plus intégrées pour minimiser les interventions curatives et tendent à valoriser les principes actifs naturels végétaux.

Ce projet s’inscrit dans la suite du projet SELBIODOM dont l’objectif était d’étudier dans quelle mesure l’« intégration culture-élevage » (ICE) pouvait faciliter le développement de l’élevage biologique dans les fermes et les territoires des Départements et Régions d’Outre-Mer (DROM). Une traque aux innovations, conduite dans les trois territoires, a confirmé la mise en œuvre par les éleveurs en AB de pratiques innovantes pour l’alimentation animale, la fertilisation organique, et la santé des animaux (via l’utilisation de plantes). Elle a aussi pointé les jeunes installés ou en cours d’installation parmi les agriculteurs mettant en place le plus d’innovations.