METABIO
Construction de la qualité et alimentation

Construction de la qualité et alimentation

Dans ce dossier

Verres de vin blanc pour dégustation

Certifier le caractère bio des produits alimentaires est un enjeu considérable compte tenu de la multiplication des fraudes. Les isotopes stables, déjà utilisés depuis plus de 50 ans pour la certification d’origine géographique, ont un fort potentiel car les conditions de culture bio et non-bio peuvent induire des différences d'abondance isotopique (directement ou par une modification de la physiologie de la plante).

Jury de consommateurs de vin dans une salle de test

Les surcoûts de production en AB peuvent être en partie compensés par une augmentation du consentement à payer (CAP) des consommateurs. Néanmoins, le CAP peut être affecté par la concurrence de nombreuses autres allégations environnementales et sanitaires, et par l’évolution des connaissances et croyances des consommateurs vis-à-vis de la certification.

photo raisin

La production de vins bio français s’est considérablement accrue ces dix dernières années mais l’engouement des producteurs se heurte à de nombreuses contraintes et à un risque plus important de perte de récoltes dû aux maladies cryptogamiques. L’utilisation de variétés résistantes s’offre comme une solution dans le contexte des pratiques bio guidées par la limitation des intrants, tant à la vigne qu’au chai.

photo fromage

La transformation artisanale des laits biologiques est un moyen de créer de la valeur ajoutée en ferme et de favoriser des pratiques vertueuses d’un point de vue environnemental tels que les systèmes herbagers. Or, ces systèmes sont particulièrement sensibles aux conditions du milieu (sécheresse, humidité), notamment pour la production de fourrages.

Aux Antilles françaises, la culture de produits vivriers amylacés (igname, patate douce…) a fortement décru au cours des trente dernières années en raison à la fois de la présence de pathogènes qui affectent le rendement agronomique et du changement rapide des habitudes alimentaires. Les consommateurs se sont tournés vers des aliments ultra-transformés, généralement importés, à haute densité énergétique mais pauvres en micro-nutriments, à l’origine de troubles métaboliques, surpoids et obésité.