Les systèmes agroalimentaires qui protègent la biodiversité cultivée tout au long de la chaîne sont en essor, notamment en AB. Cependant, le modèle dominant actuel de certification n'est pas adapté aux systèmes de production diversifiés et les consommateurs sont peu informés de la plus-value de tels systèmes.

La thèse vise à comprendre comment la biodiversité cultivée peut être mieux valorisée dans les marchés en étudiant :

• la prise en compte de cette biodiversité et de ses services rendus dans les systèmes de certification alternatifs en Europe et dans le monde
• la façon dont de nouvelles interactions sociales entre producteurs, intermédiaires et consommateurs autour de l’AB peuvent faire émerger la biodiversité cultivée en tant que valeur structurante des marchés
• les nouvelles formes d’organisation et de certification à mettre en place, pour que des consommateurs et des intermédiaires économiques participent à l’évaluation et la valorisation de la biodiversité cultivée
• comment ces nouvelles formes d’organisation et de certification soutiennent-elles le changement d’échelle de l’AB.

Adossée au projet européen DIVINFOOD sur la valorisation de céréales mineures et de légumineuses, la thèse s'appuiera entre autres sur des initiatives collectives, en France et en Hongrie, qui expérimentent des formes de certification alternatives encore peu reconnues sur les marchés. 

Encadrement de la thèse

Allison Loconto (INRAE Ille-de-France - Saclay, UMR Lisis) 

Yuna Chiffoleau (INRAE Occitanie-Montpellier, UMR Innovation)