Un groupe de travail dans une salle
DIS-BIO - Projet exploratoire (2023 - 2025)

DIS-BIO - Des incitations sociales et spatiales pourraient-elles être suffisantes pour déclencher la conversion et le maintien en AB ?

L’accélération de la transition agroécologique requiert un engagement plus important des agriculteurs et des consommateurs. Stimuler la contribution des agriculteurs pose la question des incitations à mettre en place tout en tenant compte de contraintes structurelles (gestion budgétaire, changement climatique, goût des consommateurs…).

OBJECTIFS ET ENJEUX

Un groupe de travail dans une salle
© © O.D.R

Si l’urgence est évidente, les engagements sont variables pour des raisons économiques (coûts de la conversion agricole, prix des produits bio…), techniques (qualité des sols, apprentissage de nouvelles techniques…), sociales (structures d’interactions, normes…).

Face à ces enjeux, on assiste à l’émergence de formes nouvelles de régulation (réseaux sociaux, démarches volontaires…), parallèlement aux incitations plus économiques (taxes ou subventions).

Le projet est focalisé sur les incitations non-monétaires en tant que leviers pour promouvoir des modes de production favorables à l’environnement comme l’AB.

L’impact de leviers sociaux, environnementaux, spatiaux et économiques ainsi que l'influence de l'éducation, de la formation et de l'accès aux informations techniques et scientifiques sur la volonté de se convertir à l'AB et sur le maintien en AB sera étudié. Jouant un rôle modérateur dans ces impacts, le niveau de confiance dans les institutions sera également analysé et mesuré.

Le but des travaux est d'identifier des incitations pertinentes et de produire un livret de recommandations à l'attention des décideurs sur les combinaisons d’incitations non-monétaires qui pourraient accompagner ou remplacer des incitations monétaires pour favoriser la conversion et le maintien en AB.

MOYENS

Le projet mobilise des disciplines telles que l’économie de l’environnement, l’économie expérimentale et l’agronomie des systèmes. Les partenaires, en plus de leurs réseaux et leurs expertises sur leur territoire, apportent des compétences supplémentaires, notamment en économie, sociologie des comportements, sociologie des actions publiques et histoire.

Participants

Unités INRAE

  • BETA, Strasbourg
  • LAE, Colmar
  • LAE, Nancy

Partenaires

  • Agence Bio
  • Bio en Grand-Est (FNAB)
  • CNRS
  • Chambre régionale d’agriculture Grand Est
  • Univ. Paris Nanterre
  • Univ. Strasbourg et IUT R. Schuman
  • Univ. Reims
  • Univ. Paris Panthéon-Assas